Se faire accompagner par une naturopathe spécialisée en contraception naturelle

Santé du cycle menstruel

Quelles sont les solutions naturelles pour les cycles irréguliers ?

Vous vivez depuis toujours ou seulement quelques mois des cycles irréguliers ? Vos règles débarquent sans prévenir, quand elles le veulent et jamais quand vous les attendez ? Vous en avez marre de ne rien comprendre à votre cycle ? Eh bien vous êtes au bon endroit, car les cycles irréguliers ça s’explique et les solutions pour harmoniser son cycle ça existe aussi ! 

Quelle est la durée normale d’un cycle ?

Pour se mettre d’accord sur les cycles irréguliers, rappelons déjà la durée normale d’un cycle. Un cycle menstruel normal dure entre 21 et 35 jours chez l’adulte. Il peut durer jusqu’à 45 jours les 2 premières années après la ménarche, à l’adolescence. Et plus de 45 jours les 3 années environ qui précèdent la ménopause. Si vous allaitez, les cycles peuvent également être plus longs. Mais du coup, si l’on passe d’un cycle de 21 jours à 35 jours, est-ce normal où s’agit-il de cycles irréguliers ?

Définition des cycles irréguliers

Les cycles peuvent avoir quelques jours de variabilité sans que cela soit considéré comme des cycles irréguliers. Le cycle menstruel n’est pas un programme informatique, mais se déroule au sein d’un corps vivant complexe qui interagit avec son environnement. Il est donc parfaitement normal qu’il y ait quelques jours d’écart. Selon les experts, certains considèrent qu’on parle de cycles irréguliers à partir du moment où entre le cycle le plus court et le cycle le plus long, il y a plus de 8 jours d’écart. D’autres étendent cette fourchette jusqu’à 20 jours ! Et enfin, certains précisent qu’il faut aussi que cette irrégularité soit majoritaire sur les 6 derniers mois. 

Pour résumer simplement, si vos cycles peuvent avoir une variabilité d’au moins 9 jours et que cela se reproduit au moins un cycle sur 2 depuis 6 mois, vous pouvez considérer avoir des cycles irréguliers. Bien sûr, cela reste valable si ça fait plus de 2 ans que vous avez eu vos ménarches, que vous êtes encore loin de la ménopause et que vous n’allaitez pas. J’ajouterais qu’il est également fréquent d’avoir des cycles irréguliers après l’arrêt d’une contraception hormonale. Dans de rares cas, cette problématique persiste jusqu’à un an après l’arrêt de la contraception. 

Les différentes causes de cycles irréguliers

Quand les cycles sont parfois très courts

Si vous avez habituellement des cycles autour de 30 jours par exemple mais que dernièrement, il arrive qu’ils durent moins de 21 jours, il est fort probable qu’il ne s’agisse pas de vos vraies règles. 

Les règles sont des saignements qui arrivent en principe 10 à 16 jours après une ovulation. Et une ovulation en général, ça se prépare en 10 à 20 jours. Donc un cycle trop court signifie souvent qu’il n’y a pas eu d’ovulation et donc que ces saignements ne redémarrent pas tout à fait un nouveau cycle… Il s’agit alors de saignements intermenstruels. Il n’est pas certain dans ce cas de figure que vous ayez réellement des cycles irréguliers mais plutôt des saignements irréguliers. 

Cela peut cacher diverses causes. Elles peuvent être pathologiques : un fibrome, une endométriose, un éctropion… mais cela peut aussi être sans gravité si vous avez un saignement de poussée oestrogénique.

Je vous laisse visionner ma vidéo sur les différents types de saignement pour vous donner davantage d’explications. 

Quand les cycles sont parfois très longs

Si vos cycles ont plutôt tendance de passer de 30/35 jours à 40/50 jours ou plus, vous avez de véritables cycles irréguliers. Si c’est votre profil, cela signifie que votre corps peine à ovuler et l’ovulation est soit très tardive soit absente.

Les cycles irréguliers avec cette configuration sont typiques d’un syndrôme des ovaires polykystiques, d’une hyperprolactinémie, d’une hypothyroïdie ou encore d’une aménorrhée hypothalamique fonctionnelle.

Il existe encore d’autres causes pour les expliquer et je vous laisse visualiser ma vidéo sur le sujet pour en savoir plus. 

Les cycles très courts à très longs

Il peut s’agir d’une combinaison des 2 premiers… Par exemple, vous avez un syndrôme des ovaires polykystiques mais également un fibrome. Ou une aménorrhée hypothalamique fonctionnelle et une infection du col. Bref, parfois les choses se cumulent. Mais il est aussi possible de passer de cycles très courts à très longs lorsque votre thyroïde fait le yoyo. Si la thyroïde passe d’une hyper à une hypo, on voit généralement un changement radical dans la durée des cycles, laissant penser à des cycles irréguliers

Quelles solutions naturelles apporter aux cycles irréguliers ?

Évidemment, les solutions naturelles que l’on peut apporter en naturopathie dépendent avant tout de la cause… Il faut donc d’abord consulter son médecin pour qu’il identifie la cause de ces cycles irréguliers

Pour le syndrome des ovaires polykystiques, j’ai déjà écrit un article sur le sujet qui vous apportera de nombreuses solutions naturelles. Il en est de même si vous avez une hyperprolactinémie, voici mon article avec les solutions naturelles. 

Les problèmes de thyroïde

Si la source de vos cycles irréguliers provient plutôt de la glande thyroïde, de nombreuses vitamines et oligo-éléments peuvent être d’un bon secours. Bien sûr, en cas d’hypothyroïdie on pense d’abord à l’iode mais ce n’est pas le seul qui intervient dans son bon fonctionnement. Une carence en sélénium, zinc ou encore vitamine E (entre autres) participe aussi à sa fonction optimale. En phytothérapie, certaines plantes ralentissent la thyroïde (mélisse, fenouil, maïs…) et d’autres l’accélèrent (fucus, criste marine, l’ail…). 

L’aménorrhée hypothalamique fonctionnelle

Dans cette situation, le problème vient avant tout d’un manque d’apport calorique par rapport aux dépenses énergétiques. En gros, cela survient chez les personnes qui ne mangent pas suffisamment ou/et qui font trop de sport. Les anorexiques, véganes, végétariennes et les sportives de haut niveau sont souvent les premières concernées. Elles ont des cycles irréguliers et très longs. 

Il faut donc revoir l’alimentation et/ou la quantité de sport et bien souvent se supplémenter en diverses vitamines et oligo-éléments à cause des grandes carences. On peut parfois s’appuyer en plus sur l’aide de quelques plantes comme l’aunée, l’agripaume ou encore certaines plantes adaptogènes (ashwagandha, shatavari, eleuthérocoque, maca…). Mais attention, cela restera inefficace si l’alimentation ne change pas. 

Pour les petits saignements et cycles courts

Vous retrouverez les diverses solutions naturelles dans cet article, pour freiner les petits saignements ainsi que l’ensemble des pistes qui peuvent les expliquer. Dans ce cas de figure, je rappelle qu’il ne s’agit pas tout à fait de cycles irréguliers mais avant tout de saignements intermenstruels. Si vous voulez apprendre à les différencier, la symptothermie vous aidera à identifier les vraies règles des autres types de saignements.


Pour rappel, le plagiat est illicite et des contrôles sont faits régulièrement sur ces articles afin que la propriété intellectuelle de l’auteure soit respectée. 

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