Les migraines cataméniales sont provoquées par la chute brutale des œstrogènes en fin de cycle, associée à une progestérone déjà basse.
Les œstrogènes ont le pouvoir d’activer les mastocytes, des cellules du système immunitaire qui libèrent des prostaglandines et de l’histamine. Ces deux messagers jouent de nombreux rôles, en particulier ils augmentent l’inflammation. L’histamine est impliquée dans les réactions allergiques en créant notamment la vasodilatation des vaisseaux sanguins et les gonflements.
La progestérone, elle, inhibe l’activité des mastocytes. Elle provoque l’action inverse de l’inflammation.
Ajouté à cela, la chute hormonale d’œstrogènes et de progestérone induit aussi une baisse des neurotransmetteurs inhibiteurs : comme la sérotonine et le GABA, qui freinent l’activité cérébrale. Les neurotransmetteurs excitateurs sont alors relativement plus élevés : comme le glutamate, qui augmente l’activité cérébrale.