Tu souhaites optimiser tes chances de conception avec une méthode naturelle ? Ne cherche plus ! La symptothermie te permet de suivre efficacement tes fenêtres de fertilité. Cette méthode d’observation des cycles s’appuie sur plusieurs signes physiologiques : glaire cervicale, changements du col de l’utérus et température basale.
Tu ne la connais pas encore ? Ou bien en as-tu déjà entendu parler, mais ignores par où commencer ?
Dans cet article, je t’explique pourquoi et comment l’utiliser. Tu sauras enfin quand tomber enceinte naturellement avec la symptothermie !
Tomber enceinte naturellement avec la symptothermie : pourquoi c’est plus facile ?
Savais-tu que la fertilité féminine ne dure que quelques jours par cycle ? Contrairement aux hommes, qui sont fertiles en continu, les femmes ont une fenêtre de fertilité restreinte, généralement de 4 à 7 jours par cycle.
1. Comprendre la fenêtre de fertilité
Les spermatozoïdes peuvent survivre jusqu’à 5 jours dans une glaire cervicale de bonne qualité, tandis que l’ovule (ou plutôt l’ovocyte) n’est fécondable que pendant les 24 premières heures. Même en cas d’ovulations multiples, celles-ci se produisent dans un laps de temps très court. Généralement dans les 24 heures qui suivent la première ovulation.
La période fertile d’un cycle dure donc au maximum 7 jours, quelle que soit la longueur du cycle menstruel. Cependant, en pratique, la majorité des couples n’ont qu’environ 4 à 5 jours de fertilité potentielle par cycle. Effectivement, tous les spermatozoïdes ne survivent pas toujours jusqu’à 5 jours, et les ovulations multiples restent rares. Autant dire qu’il ne faut pas louper le coche si tu cherches à concevoir !

2. Maximiser ses chances avec la symptothermie
L’un des avantages majeurs de la symptothermie est qu’elle permet de repérer avec précision la période fertile, en s’appuyant sur l’observation des signes biologiques de fertilité (glaire cervicale, température basale et col de l’utérus).
Grâce à cette méthode, les couples peuvent cibler les rapports sexuels pendant les jours où la fertilité est à son maximum et ainsi augmenter les chances de conception. Une approche naturelle, efficace et scientifiquement validée pour tomber enceinte plus rapidement !
Effectivement, selon une étude allemande publiée dans la revue Human Reproduction (lien), la symptothermie se révèle particulièrement efficace pour concevoir. Voici ce que cette étude révèle :
70 % des couples parviennent à concevoir en 3 cycles;
80 % après 6 cycles;
et 90 % au bout de 9 cycles.
Ces résultats soulignent à quel point l’identification précise de la période fertile, grâce à la symptothermie, peut accélérer le processus de conception.
3. Pourquoi ne pas tout simplement calculer le jour de son ovulation ?
Pour tomber enceinte naturellement, on pourrait penser qu’il suffit de calculer la date de son ovulation. Tu as d’ailleurs peut-être déjà essayé ? Dans presque tous les livres de biologie, il est indiqué que l’ovulation à lieu 14 jours avant les règles. Alors, pourquoi ne pas simplement soustraire 14 jours à la durée de son cycle pour repérer sa période fertile ?
Deux problèmes majeurs rendent cette méthode inefficace.
L’ovulation ne survient pas toujours 14 jours avant les règles.
En réalité, elle peut avoir lieu entre 10 et 16 jours avant les menstruations. De la même façon que toutes les femmes ne mesurent pas 1m70, toutes n’ont pas une phase lutéale de 14 jours, et même chez une même femme, cette phase peut varier d’un cycle à l’autre.
L’ovulation ne peut pas être prédite avec précision.
Contrairement à une horloge, ton cycle n’est pas programmé à l’avance ! L’ovulation est influencée par plusieurs facteurs comme l’alimentation, le sommeil, le stress ou encore l’activité physique. Il est donc impossible de prédire avec exactitude le jour où elle aura lieu.
Conclusion ? Faire un calcul de l’ovulation n’est pas fiable pour repérer ta période fertile. La symptothermie, en revanche, repose sur l’observation de signes physiologiques réels, ce qui la rend bien plus efficace pour identifier le bon moment pour concevoir.
Comment repère-t-on l’ovulation en symptothermie ?
Grâce à l’observation des signes de fertilité, effectuée avec la méthode symptothermique, il est possible d’identifier la période d’ovulation. Toutefois, on ne pourra pas déterminer avec certitude le jour exact, car la seule méthode fiable pour cela reste l’échographie.
Mais bonne nouvelle ! Pour une conception naturelle, ce qui compte n’est pas forcément d’avoir un rapport le jour de l’ovulation mais d’en avoir pendant la période fertile du cycle. (Je t’en dis plus un peu plus bas .)
1. Les indicateurs de fertilité qui révèlent l’ovulation
Le mucus cervical : sa texture évolue sous l’effet des œstrogènes, en phase folliculaire, et préparent ton corps à l’ovulation. L’observer veut donc dire que tu es dans ta période fertile.
La position du col de l’utérus : lorsque celui-ci est haut mais aussi ouvert et souple, il indique également un niveau hormonal propice à la fertilité.
La température basale : Elle augmente, en principe juste après l’ovulation et reste haute jusqu’à l’arrivée des règles. Ce suivi de la température permet de repérer la production de progestérone, confirmant que l’ovulation a bien eu lieu.
Ainsi en croisant ces données, tu as de très bons indicateurs pour déterminer ta période la plus fertile du cycle. Mais sais-tu que, selon certains cycles, on peut être encore plus précis ?
2. Est-ce que la température chute avant l'ovulation ?
Parfois on constate dans la courbe des températures, une baisse marquée juste avant la première température haute. En symptothermie, on appelle cela le point Nadir.
Certains spécialistes suggèrent qu’il s’agirait d’un indicateur du jour de l’ovulation. Mais encore une fois, on ne peut pas faire de prédiction de l’ovulation avec certitude. Cette baisse reflète surtout une forte présence d’œstrogènes, qui atteignent leur pic juste avant l’ovulation. Or, c’est bien cette montée hormonale qui déclenche le pic de LH puis l’ovulation.
👉 À retenir : le point Nadir peut être un signe intéressant, mais il n’apparaît pas systématiquement et ne suffit pas à lui seul pour prédire le moment exact de l’ovulation.

3. Comment est la glaire cervicale le jour de l'ovulation ?
Grâce à la montée des œstrogènes, la glaire cervicale va devenir de plus en plus filante, élastique, transparente, voire même liquide comme de l’eau ! Ce type de glaire, souvent comparé à du blanc d’œuf, est un signe clé de fertilité maximale, car il facilite la survie et la progression des spermatozoïdes vers l’ovocyte.
Dès que la progestérone prend le relais après l’ovulation, la glaire se modifie : elle s’épaissit, devient collante ou disparaît complètement. En symptothermie, on appelle pic de glaire (ou jour sommet) le dernier jour où elle est de meilleure qualité.
Selon une étude de Gnoth (1996), l’ovulation a lieu dans 60 % des cas le jour du pic de glaire ou la veille. Même si ça ne permet pas d’identifier avec certitude le jour exact de l’ovulation, cela reste un excellent repère pour repérer sa fenêtre de fertilité.
À retenir : l’observation de la glaire cervicale est essentielle pour identifier ses jours les plus fertiles et optimiser ses chances de conception.
Quand faire l'amour en symptothermie pour tomber enceinte ?
Savais-tu que cette méthode naturelle peut aussi confirmer une grossesse ? Pas besoin de te précipiter sur un test ! Grâce à l’analyse du cycle et plus particulièrement à celle du plateau haut de température, tu peux savoir si tu es bel et bien enceinte.
Dans un cycle naturel avec un bon équilibre hormonal, le plateau haut dure normalement entre 10 et 16 jours. Cette période correspond à la phase post-ovulatoire, où la progestérone augmente naturellement. Si tes règles n’arrivent toujours pas après 16 jours, il est fort probable que tu sois enceinte. Si après 19 jours de températures hautes, elles sont toujours absentes, cela confirme la grossesse. En effet, lorsqu’on est enceinte, la progestérone continue d’être produite en grande quantité et la température se maintient élevée jusqu’à l’accouchement !
Bon à savoir : Si tu as l’habitude de pratiquer l’observation des cycles et que tu remarques une phase post-ovulatoire plus longue que d’habitude, tu peux déjà faire un test de grossesse. En général, chaque personne a une durée de plateau haut plus ou moins similaire. Alors, si soudainement elle se prolonge, pas besoin d’attendre 19 jours de températures hautes : un test a déjà de grandes chances d’être positif.
Quels sont les signes qu'un ovule est fécondé ?
Grâce au suivi du cycle avec la symptothermie, il est parfois possible de repérer certains signes suggérant qu’un ovule a été fécondé, bien avant d’atteindre 19 jours de températures hautes.
Notamment, on constate parfois un deuxième plateau haut. Habituellement, la température commence à baisser doucement vers la moitié de la phase lutéale (environ une semaine après le début de la montée). Mais si un embryon s’implante dans l’endomètre, la progestérone augmente encore davantage, entraînant des températures encore plus élevées que d’habitude, généralement 7 à 10 jours après la montée.
Enfin, un autre indice possible d’un tout début de grossesse est le saignement de nidation. Lorsqu’un embryon s’implante, l’endomètre peut légèrement saigner, provoquant un spotting qui dure 1 à 2 jours, généralement 7 à 10 jours après la montée.
Attention : Ces signes (spotting et deuxième plateau haut) ne sont pas du tout systématiques ! Leur absence ne signifie pas forcément que tu n’es pas enceinte.

Ce que la symptothermie t’apporte en plus
Parmi les nombreux avantages de la symptothermie, au-delà du suivi de l’ovulation et de la gestion naturelle de la fertilité, elle offre une véritable connaissance du cycle. Au bout du compte, tu en sauras plus que ton gynécologue sur ton propre cycle !
L’observation des signes de fertilité permet d’avoir un aperçu de ta santé hormonale : la glaire cervicale reflète la production d’œstrogènes, tandis que la montée thermique illustre celle de la progestérone. Certes, cette analyse est approximative, mais elle couvre l’ensemble du cycle, contrairement à une prise de sang qui donne une vision à un instant T. Cela dit, ces deux approches sont complémentaires et offrent une vision précise du cycle, comme je l’explique dans cet article (lien).
Ainsi, cette méthode de planification naturelle des naissances ne se limite pas uniquement à la gestion de la fertilité. Grâce à ces observations, il est aussi possible de repérer des signes évocateurs de déséquilibres hormonaux (thyroïde, SOPK, hyperprolactinémie, endométriose…). En effet, chaque pathologie a un certain type de profil en symptothermie.
Pratiquer l’auto-observation du cycle est une magnifique façon d’accroître son empouvoirement féminin. Mais comment mettre en place cette méthode ? Ma formation en symptothermie te permet d’apprendre comment maitriser ton cycle. En tant que naturopathe depuis 15 ans, j’offre un suivi personnalisé sur les 6 premiers cycles afin de :
- éviter les erreurs de débutante;
- repérer les éventuels déséquilibres de ton cycle;
- et d’avancer avec confiance.
Tu veux en savoir plus sur mon accompagnement ? Contacte moi et nous pourrons échanger par téléphone ou email.
Et pour aller plus loin, je te donne des informations complémentaires dans cette vidéo.
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