Illustration d’une roue du cycle menstruel représentant les quatre phases : règles avec une goutte de sang, phase folliculaire avec une feuille qui pousse, ovulation symbolisée par un bouton de rose, lutéale par la fleure qui éclot.

Suivre son cycle menstruel : le réflexe santé que toutes les femmes devraient connaître

Tu ne sais jamais où tu en es dans ton cycle ? Comment savoir quand aura lieu l’ovulation ? (je veux dire, vraiment…) Quand arriveront les règles ? Et pourquoi sont-elles parfois en retard ou irrégulières ?

Pour répondre à toutes ces questions, il y a une solution simple : suivre son cycle menstruel, avec précision. En suivant de près ton cycle et tes règles, tu auras une compréhension plus fine de ce qui se passe dans ton corps. Cela te permettra en plus de reconnaître un éventuel problème dans ta santé hormonale, à mieux repérer ton ovulation pour tomber enceinte ou à l’inverse, connaître les périodes de ton cycle sans risque de grossesse.

Alors, comment s’y prendre pour faire le suivi de ton cycle ?

Table des matières

Comment ça marche le cycle menstruel ?

Tout d’abord, il faut comprendre comment ça fonctionne. Tu as peut-être déjà certaines connaissances mais il existe aussi plusieurs idées reçues sur le cycle. En voici 4 de mes préférées :

  • Un cycle menstruel dure en moyenne 28 jours;
  • L’ovulation a lieu au 14ème
  • Il est normal d’avoir un peu mal pendant ses règles;
  • Avoir un changement d’humeur avant l’arrivée de ses règles (ce qu’on appelle le syndrome prémenstruel) est normal.

Si tu es d’accord avec certaines de ces affirmations alors revoyons en détails comment fonctionne réellement le cycle.

➤ Les 4 phases du cycle et leur influence sur l’humeur et le corps

Le cycle menstruel peut se diviser en 4 étapes :

  • Les règles;
  • La préparation de l’ovulation, appelée la phase folliculaire;
  • L’ovulation;
  • Et enfin la préparation pour l’accueil d’un embryon (même s’il n’y en a pas), qu’on appelle la phase lutéale.

Ces 4 phases sont dictées à chaque fois par un état hormonal différent, produisant en plus des effets sur tes envies, ton appétit ou encore la qualité de ton sommeil. Regardons-les en détails.

➤ La phase menstruelle

Tableau montrant la durée idéale des règles : 3 à 6 jours est optimal, moins de 3 jours peut indiquer un manque d’œstrogènes et plus de 6 jours un excès d’œstrogènes.

La première phase du cycle correspond aux règles. Le premier jour des menstruations correspond aussi au 1er jour du cycle.

Pour connaître la longueur de ton cycle, il faut donc compter à partir du 1er jour de tes règles.

À ce moment-là, les deux hormones principales du cycle — les œstrogènes et la progestérone — sont au plus bas.

Les règles durent en moyenne de 3 à 6 jours, et commencent par un saignement franc.

⚠️  Bon à Savoir

Des petits saignements, appelé spottings, qui précèdent un flux plus abondant, ne commencent pas les règles.  Les spottings appartiennent à la phase lutéale du cycle précédent. 

Si tu es concernée, je t’explique tout dans cette vidéo. ⬇️ 

📝 Pour suivre ses règles, on peut donc noter :

  • la date de début, en se basant sur un saignement franc (pas du spotting),
  • la durée des règles (nombre de jours),
  • leur abondance (nombre de protections utilisées par jour),
  • et la douleur éventuelle, notée chaque jour sur une échelle de 0 à 10.

Ces données te donnent des indications précieuses sur ton niveau d’œstrogènes (estradiol). Des règles longues et abondantes peuvent refléter un excès de cette hormone.
Quant aux douleurs, elles ont de nombreuses causes possibles — pas uniquement l’endométriose. Dans tous les cas, la douleur est un signal à prendre au sérieux.

➤ La phase folliculaire

La deuxième étape du cycle est la phase folliculaire. C’est le moment où les œstrogènes augmentent au cours du cycle (grâce à la FSH) pour préparer l’ovulation. Mais les oestrogènes stimulent aussi la production de la glaire cervicale. Il s’agit d’un fluide fabriqué dans le col de l’utérus qui maintient en vie les spermatozoïdes pendant plusieurs jours. La phase folliculaire est la période fertile du cycle : les rapports sexuels peuvent être fécondants.

Dans cette phase du cycle, on a tendance à être plus dynamique, à avoir envie de sortir, à avoir plus de libido… En revanche, notre appétit diminue et nos besoins de sommeil aussi.

📝 Pour suivre son cycle menstruel, tu peux noter par exemple :

  • la présence de la glaire cervicale (le nombre de jour, la texture, la couleur…);
  • tes besoins en sommeil et ton énergie;
  • ton appétit, etc.

Ces informations te donneront aussi des indices sur tes niveaux d’œstrogènes.

✅ En bref :

Durant la phase folliculaire, les œstrogènes augmentent, la glaire cervicale évolue et ton énergie remonte progressivement. C’est la période où ton corps prépare l’ovulation. Observer ces changements donne des repères fiables sur ton cycle.

➤ L’ovulation

L’ovulation est la troisième grande étape du cycle menstruel. Elle est déclenchée par une montée brève et rapide d’une hormone : la LH (hormone lutéinisante). Elle correspond à la libération d’un ovocyte (futur ovule) depuis l’ovaire. 

En soi, le processus est très court : environ un quart d’heure seulement ! Il est parfois possible de la sentir bien que ça ne soit pas du tout systématique. Mais attention, une douleur ou une gêne qui durerait plusieurs jours au milieu du cycle n’est pas vraiment le moment de l’ovulation (je rappelle, elle ne dure que 15 minutes, pas 24h…). Il peut par contre s’agir du développement des follicules ou d’une autre cause (digestive, intestinale…).

👉 Est-ce que l’ovulation est forcément le 14ème jour ?

La réponse simple est non. Il y a en réalité beaucoup plus de variations que tu n’images.

Une étude de 2016 menée sur plus de 100 000 cycles (via des applications symptothermiques) montre que :

  • seulement 24 % des ovulations ont lieu au jour 14 ou 15;
  • la médiane est autour du 16e jour;
  • et 90 % des ovulations surviennent entre le jour 10 et le jour 24.

📝 Que peut-on noter pour suivre son ovulation ?

Comme c’est un évènement très court du cycle, on ne peut pas toujours noter des symptômes. Cela dit, juste avant l’ovulation, les œstrogènes atteignent un pic : libido plus forte, peu d’appétit, une glaire souvent beaucoup plus filante, transparente ou encore, liquide comme de l’eau… Ces signaux peuvent t’aider à repérer tes jours hautement fertiles.

✅ A retenir sur l’ovulation

La douleur dite « ovulatoire » ne correspond pas toujours au moment de l’ovulation. Elle ne se produit pas toujours au jour 14 (ni 14 jours avant les règles) et peut varier d’un cycle à l’autre. Elle est très courte mais essentielle : elle détermine toute la dynamique du cycle. Observer ta glaire, ta libido ou ta température aide à repérer ta période fertile mais pas le jour exact de l’ovulation.

➤ La phase lutéale

La dernière étape est donc la phase lutéale qui peut durer entre 10 et 16 jours (et non systématiquement 14 jours). Chez une même personne, sa durée est généralement stable, à un à 2 jours près.

Juste après l’ovulation, les ovaires produisent beaucoup de progestérone (et un peu d’œstrogènes) pour préparer l’endomètre à accueillir un embryon. C’est à ce moment-là que :

  • la glaire cervicale disparaît ou baisse en qualité;
  • la température basale augmente (visible à l’aide d’un thermomètre basal et certains modèles de montre ou bague connectée…);
  • l’appétit et le besoin de sommeil sont souvent plus marqués;
  • l’envie de rester au calme peut se faire sentir.

Si aucun embryon ne s’implante, la production hormonale chute et déclenche les règles.

📝 Tu peux noter ces changements en phase lutéale mais aussi les éventuels symptômes du SPM (seins sensibles, migraines, irritabilité, etc.) – Attention, ils sont fréquents mais pas « normaux » : ils traduisent souvent un déséquilibre hormonal.

Comme la durée de la phase lutéale est plutôt constante, si tu arrives à repérer ta période ovulatoire, tu pourras prévoir la date des prochaines règles.

✅ En bref :

Après l’ovulation, la progestérone augmente, ce qui élève ta température basale et modifie ta glaire. Cette phase est généralement stable pour une même personne et dure entre 10 et 16 jours. La repérer permet de mieux comprendre ta fertilité et anticiper tes règles.

Et sous pilule, que se passe-t-il ?

Graphique comparatif montrant la fluctuation des hormones dans un cycle menstruel naturel (œstrogènes et progestérone) et la stabilité artificielle des hormones sous pilule (éthinylestradiol et progestatif). Illustration pour expliquer pourquoi il est impossible de suivre son cycle menstruel sous contraception hormonale.

Si tu prends un traitement hormonal contraceptif, comme la pilule, l’anneau vaginal ou le patch, il n’est pas possible de suivre son cycle menstruel au sens naturel du terme. Ces méthodes bloquent l’ovulation en maintenant un taux constant d’hormones de synthèse (progestatifs et éthynylestradiol) dans ton corps. Par conséquent, il n’y a plus de variations hormonales naturelles, plus de véritable phase folliculaire ou lutéale, et donc plus de cycle complet.

Les saignements que tu observes pendant la pause ne sont pas des règles, mais des hémorragies de privation provoquées par l’arrêt temporaire des hormones artificielles. Autrement dit, les signes que tu pourrais repérer dans un cycle naturel (glaire cervicale, température basale, fluctuations d’énergie…) sont absents ou artificiellement modifiés sous traitement hormonal.

Pourquoi suivre uniquement ses règles ne suffit pas à comprendre son cycle ?

Beaucoup ignorent qu’un simple écoulement de sang par le vagin ne suffit pas à parler de « vraies règles ».
Par définition, les règles sont des saignements qui surviennent 10 à 16 jours après l’ovulation, déclenchés par la chute de progestérone et d’œstrogènes.

Si tu n’as pas ovulé, tu n’as pas produit de progestérone… et tes prochains saignements ne sont pas de vraies règles. On parle alors de saignements intermenstruels, qui peuvent pourtant ressembler en tout point à tes règles habituelles. C’est fréquent en cas de stress important. Cela peut bloquer l’ovulation tout en provoquant un saignement à la date attendue mais avec un profil hormonal totalement différent. Si tu te contentes de noter que tes « règles », impossible de savoir si tu es en phase folliculaire ou lutéale.

Les saignements intermenstruels peuvent aussi avoir d’autres causes :

  • pathologiques (IST, fibrome, endométriose, SOPK…)
  • bénignes (saignement de nidation, préménopause…)

C’est pourquoi observer son cycle ne doit pas se limiter aux dates de règles… Il faut aussi noter les autres signes hormonaux pour avoir une vision plus claire de son cycle.

⚠️ A retenir :

Les saignements ne sont pas toujours de vraies règles : sans ovulation, il peut s’agir de saignements intermenstruels. Ne noter que le début des règles ne permet donc pas de comprendre l’état hormonal, la fertilité ou l’équilibre du cycle.

Peut-on calculer son ovulation et sa période fertile ?

Pour répondre clairement, il est impossible de connaître et encore moins de prévoir le jour exact de l’ovulation. À moins de faire des échographies tous les 2 jours et de la voir se produire…

L’ovulation ne suit pas un algorithme. Elle dépend de ton alimentation, ton activité physique, la qualité de ton sommeil, tes émotions…  Mais en plus, tous les saignements ne sont pas des règles. Or la plupart de ces calculs prennent les saignements comme point de repère. Par conséquent, calculer son ovulation pour tomber enceinte ou éviter une grossesse est très souvent imprécis. Surtout ceux basés sur une ovulation au 14ème jour. Il n’est donc pas possible de noter les phases de ton cycle sur la base d’un calcul… En revanche, tu peux observer ta glaire. Sa présence, son aspect, sa texture… traduisent la production d’œstrogènes, et t’indiquent tes jours fertiles dans le cycle. Tu peux également prendre ta température au réveil. La montée thermique reflète ta production de progestérone et confirme que tu as bel et bien ovulé.

Pourquoi est-il important de suivre son cycle menstruel ?

A quoi ça sert finalement de savoir si tu es en phase folliculaire ou lutéale ? Pourquoi noter ses différents symptômes du cycle ? Premièrement, ça peut te permettre de savoir si tu es en période fertile ou non. C’est utile pour concevoir mais insuffisant en contraception (sans méthode fiable comme la symptothermie, qui suit des règles précises).

Au-delà de la fertilité, faire le suivi du cycle, c’est aussi mieux le comprendre. Cela t’aide à repérer des signaux précoces de déséquilibres hormonaux : SPM marqué, règles très abondantes ou au contraire très légères, durée de phase lutéale inhabituelle… En observant et en notant ces informations, tu obtiens des repères clairs et des arguments solides à présenter à ton médecin si un examen s’impose. Connaître et observer ton cycle féminin est donc un bon réflexe de santé préventive

Quelle application de suivi de cycle choisir ?

Illustration montrant un smartphone tenu dans une main avec de nombreuses icônes d’applications de suivi du cycle qui flottent autour de l’écran. L’image symbolise le choix entre différentes applis pour noter ses symptômes hormonaux et ses phases menstruelles.

Le choix d’une application de suivi de cycle dépend surtout de tes besoins. Si tu n’es pas prête pour faire une observation du cycle en notant la glaire ou la température basale, tu peux choisir une appli de suivi de règles classique. Mais privilégies en une qui ne fait pas de prédiction du jour de ton ovulation, de la date de tes prochaines règles ou encore de tes jours fertiles. Autrement, elles risquent de t’induire en erreur, car, je le rappelle, le cycle féminin ne fonctionne pas comme une machine. Pour ces raisons, une application comme Clue est préférable à Flow, par exemple.  

En revanche, si tu es prête à aller plus loin pour comprendre ton cycle, tu peux choisir une appli symptothermique comme Read Your Body ou Moonly. Elles te permettent de noter la qualité de ta glaire cervicale, ta température basale, et des tas d’autres données comme ton appétit, ton transit, ton sommeil etc. Elles sont modulables et s’adaptent à ce que tu veux suivre.

✅ En bref :

Si tu veux simplement noter tes règles, choisis une application sans prédiction automatique de l’ovulation (ex : Clue).
Si tu veux réellement observer ton cycle féminin, opte pour une application symptothermique comme Read Your Body ou Moonly, qui intègre glaire et température basale.

Pourquoi la symptothermie est l’outil le plus complet pour comprendre ton cycle féminin ?

La symptothermie est une méthode d’observation du cycle qui combine deux signes de fertilité : la glaire cervicale et la température basale. Comme on l’a vu, ces indicateurs reflètent aussi tes sécrétions d’œstrogènes et de progestérone. Grâce à cette méthode, tu peux connaitre :

  • la durée de ta phase folliculaire;
  • celle de ta phase lutéale;
  • le jour de ton ovulation, à 2 ou 3 jours près (plus précis qu’un simple calcul);
  • tes jours fertiles et infertiles du cycle menstruel;
  • Différencier les vraies règles des saignements intermenstruels;
  • Et enfin, repérer les éventuels déséquilibres hormonaux, les cycles anovulatoires, le début d’une grossesse etc.

En bref, la symptothermie va bien plus loin qu’une simple application de suivi de règles : elle offre une vision à la fois précise et globale de ton cycle féminin. Utilisée comme aide à la conception ou comme méthode de contraception naturelle (reconnue par l’OMS), elle constitue un véritable outil de santé.

Mais la symptothermie ne s’improvise pas. C’est une méthode d’observation scientifique du cycle avec des règles d’interprétation précises. Pour être fiable, elle nécessite un apprentissage auprès d’une formatrice certifiée.

👉 Si tu veux aller plus loin, je propose un accompagnement personnalisé sur 6 cycles pour apprendre la symptothermie pas à pas. Tu découvriras comment observer et interpréter ton cycle en toute autonomie. Tu pourras en plus utiliser ces informations comme un véritable outil de santé et de connaissance de soi.

Prête à apprendre à te connaître et à reprendre le pouvoir sur ton cycle ?

L'article en bref

Observer son cycle, ce n’est pas juste noter ses règles : c’est comprendre son corps, prévenir les déséquilibres et reprendre du pouvoir sur sa santé hormonale. Avec la symptothermie, tu accèdes à une lecture précise, fiable et utile au quotidien.

FAQ

En quoi consiste “suivre son cycle” ?

Suivre son cycle menstruel, c’est observer les différentes phases hormonales (menstruations, folliculaire, ovulation, lutéale). On peut le faire en notant des indicateurs comme la date des règles, la glaire cervicale, la température basale ou encore les symptômes du SPM, afin de mieux comprendre son corps et sa fertilité.

Non — sous traitement hormonal, l’ovulation est bloquée la plupart du temps et les hormones sont artificielles, donc les fluctuations naturelles du cycle n’existent plus. Les saignements ne sont pas des règles naturelles, ce qui empêche de mesurer un cycle réel.

Non. Les applications “calendrier” permettent de noter les dates de règles mais ne détectent pas l’ovulation réelle. Pour identifier précisément la fertilité, il est nécessaire d’observer des signes physiologiques comme la glaire cervicale ou la température basale.

Non. L’ovulation varie selon de nombreux facteurs (stress, sommeil, alimentation, etc.). Les calculs standard (jours 14, etc.) restent des estimations souvent inexactes. L’observation des signes biologiques reste la méthode la plus fiable.

Observer son cycle aide à repérer des déséquilibres hormonaux, des cycles irréguliers, un SPM marqué, ou des saignements anormaux. Ces données servent aussi à mieux comprendre son corps, à anticiper ses règles, et à apporter des éléments concrets à un·e professionnel·le de santé si besoin.

Cet article a été rédigé à des fins éducatives.
Il s’appuie sur la littérature scientifique disponible ainsi que sur mon expérience professionnelle en naturopathie et dans l’accompagnement en symptothermie.
Il ne remplace pas cas un avis médical, un diagnostic ou un traitement.

Sources consultées (sélection non exhaustive)

Ouvrages :

  • The Complete Guide to Fertility Awareness, Jane Knight
  • Fertility Awareness for Responsible Parenting, FEDRA
  • Taking Charge of Your Fertility, Toni Weschler

Études cliniques :

  • Assessment of menstrual health status and evolution through mobile apps for fertility awareness, 2019

Auteure : Sarah Mathieu — Naturopathe spécialisée en santé féminine et symptothermie.

Pour rappel, le plagiat est illicite et des contrôles sont faits régulièrement sur ces articles afin que la propriété intellectuelle de l’auteure soit respectée.

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