Visuel symbolisant le manque de progestérone, avec une loupe sur un symbole de prise de sang et la formule chimique de la progestérone sur fond bleu. Illustration du lien entre analyse hormonale et déséquilibre du cycle.

Manque de progestérone : faut-il s’inquiéter et quelles sont les solutions ?

Tu soupçonnes un manque de progestérone dans ton cycle ? Syndrome prémenstruel, phase lutéale trop courte, difficultés à concevoir… De nombreux signes existent. Mais rassure-toi : un faible taux de progestérone n’est pas une fatalité.

👉 Dans cet article, nous allons voir ensemble :

  • comment reconnaître les symptômes d’une carence en progestérone,
  • quelles sont les causes possibles,
  • quels tests faire,
  • et surtout, comment remonter naturellement son taux de progestérone pour optimiser le cycle et la fertilité.

On décrypte tout ça ensemble !

Table des matières

Manque de progestérone : quelles sont les causes ?

La progestérone est une hormone délivrée par le corps jaune, après l’ovulation. Sa production dépend même de celle-ci : sans ovulation, pas de progestérone (ou très peu). Pendant la phase lutéale, les 10 à 16 jours qui suivent l’ovulation, nos ovaires en sécrètent en grande quantité. Mais si aucune grossesse ne démarre, son taux chute naturellement en fin de cycle.

Un manque de progestérone peut donc avoir deux grandes origines : une absence d’ovulation (dans ce cas-là, on ne fabrique aucune progestérone) ou une production insuffisante (inférieure à 10 jours).

Schéma comparatif de deux cycles menstruels montrant les causes possibles d’un manque de progestérone : absence d’ovulation et phase lutéale trop courte

1. L’absence d’ovulation (cycle anovulatoire)

Sans ovulation, il n’y a pas de sécrétion de progestérone. Dans ce cas, les « règles » sont plutôt des saignements intermenstruelles que de véritables règles. Cela arrive plus souvent qu’on ne le croit :

  • en période de stress,
  • lors d’un régime alimentaire strict ou d’une perte de poids rapide,
  • avec une activité sportive intense,
  • ou encore en cas de troubles hormonaux responsables de cycles longs et irréguliers.

2. Une phase lutéale trop courte

Parfois, l’ovulation a bien lieu mais la sécrétion de progestérone dure moins de 10 jours (ou 12 selon certains spécialistes). C’est ce qu’on appelle un déficit en progestérone ou encore une insuffisance lutéale. Les causes peuvent être variées :

  • dérèglements hormonaux (hyperprolactinémie, hypothyroïdie, aménorrhée hypothalamique, excès de cortisol…),
  • carences nutritionnelles, insuffisance pondérale, déséquilibre entre sport et alimentation,
  • ovulation de mauvaise qualité (donc corps jaune moins performant),
  • situations physiologiques passagères : adolescence, post-pilule, allaitement, préménopause.

💡 À retenir

Une progestérone insuffisante provient de causes variées. Elles peuvent être aussi bien hormonales, métaboliques, émotionnelles ou liées au mode de vie. Identifier ce qui la provoque est essentiel pour rééquilibrer ton cycle durablement.

Pourquoi la progestérone est si importante pour ta santé et ton cycle ?

Si tu ouvres un livre de biologie, tu verras qu’on attribue souvent à la progestérone que deux rôles : épaissir l’endomètre (pour l’accueil d’un embryon) et maintenir la grossesse. D’ailleurs, son nom le dit : Pro-gestérone = pour la gestation.

Mais réduire cette hormone uniquement à la fertilité est une erreur. ❌

La science a longtemps sous-estimé son importance, car elle n’est produite qu’après l’ovulation. Or, celle-ci n’est pas prédictible. Elle est compliquée à observer et tout cela rend l’étude de cette hormone plus difficile. La recherche est donc en retard sur le sujet.

Mais les travaux de la chercheuse canadienne Jerilynn Prior ont montré que la progestérone joue de nombreux rôles essentiels pour la santé. En effet, elle :

  • régule la glande thyroïde,
  • protège des risques des cancers hormonodépendants (sein, utérus…),
  • participe à la fabrication des os,
  • améliore la qualité du sommeil,
  • réduit l’inflammation
  • et elle a même un effet calmant sur le système nerveux, ce qui aide à limiter l’anxiété ou les changements d’humeur prémenstruels.
Illustration montrant les différents rôles de la progestérone dans le corps féminin : soutien des os, équilibre nerveux, régulation de l’inflammation et protection contre certains cancers. Comprendre ces effets permet d’identifier les conséquences d’une insuffisance lutéale.

💡 À retenir

Une progestérone trop basse ne joue pas seulement sur ta fertilité mais a aussi des conséquences sur ton énergie, ton humeur et ta santé globale.

Comment savoir si tu manques de progestérone ?

Ce n’est malheureusement pas toujours simple d’identifier un faible niveau de progestérone. Effectivement, certains signes peuvent passer inaperçus et/ou être confondus avec d’autres déséquilibres hormonaux.

Dans cette partie, nous allons donc voire ensemble :

  • les symptômes concrets qui peuvent t’alerter,
  • ainsi que les tests permettant de confirmer si tu présentes un trouble de la phase lutéale.

➤ Quels sont les signes d'un manque de progestérone ?

Une insuffisance en progestérone peut se manifester de différentes manières. Voici quelques signes typiques :

  • Des cycles menstruels courts (moins de 25 jours). Ils sont parfois liés à une phase lutéale anormalement courte.
  • Un syndrome prémenstruel, avec des symptômes comme l’anxiété, la déprime, les troubles du sommeil ou encore des difficultés à se concentrer et s’organiser.
  • La présence d’un autre dérèglement hormonal associé : trouble de la thyroïde, hyperprolactinémie, aménorrhée hypothalamique.

Ces manifestations sont des indices possibles d’une carence progestative, mais elles ne suffisent pas à poser un diagnostic. Si tu te reconnais dans l’un de ces profils de cycle, il est important de confirmer par un test si tu présentes réellement un niveau faible de progestérone.

⚠️ NB : les spottings avant les règles, ne sont pas un signe d’un déficit en progestérone. Je sais que cette information circule beaucoup mais les spottings ont d’autres causes : IST, endométriose, fibrome, DIU… Or, ces situations ne sont pas systématiquement associées à des taux faibles de progestérone.

➤ Quels tests pour mesurer la progestérone ?

Le test proposé en médecine pour connaitre ses niveaux de progestérone se fait par prise de sang. Mais attention : on propose souvent de le faire au 21ᵉ jour du cycle… ce qui n’est pas adapté à toutes. Cela fonctionne seulement si l’ovulation a eu lieu pile au 14ᵉ jour, ce qui ne concerne qu’environ un quart des cycles.

Pour bien tester la progestérone dans le cycle menstruel, il faut cibler le moment où l’hormone atteint son pic, c’est-à-dire 5 à 8 jours après l’ovulation. C’est à ce stade que le dosage est le plus fiable.

Le défi, c’est de repérer l’ovulation au bon moment. Pour cela, tu peux t’appuyer sur :

  • Les tests de LH : ils détectent le pic d’hormone lutéinisante, environ 24 à 36 h avant l’ovulation. Cela indique que la sécrétion de progestérone va démarrer peu après.
  • La température basale : en la prenant le matin au réveil, tu constateras une légère hausse après l’ovulation. Ce plateau haut correspond à la phase lutéale. Une durée inférieure à 10 jours (et selon certains spécialistes 12) indique un taux faible en progestérone.

🔎 Comment interpréter ensuite l’analyse :

  • Le pic de progestérone se situe entre 60 et 80 nmol/L.
  • En dehors du pic, un taux de progestérone normal en phase lutéale devrait au minimum atteindre 25 nmol/L. (Et beaucoup plus bas pendant les règles ou en phase folliculaire).

En combinant le dosage sanguin de la progestérone à la courbe de température basale ou aux tests de LH, tu obtiens une vision beaucoup plus précise de ta phase lutéale. Tu peux ainsi détecter avec fiabilité un manque de progestérone, ce qui n’est pas forcément le cas avec une prise de sang systématique au 21ème jour du cycle.

📝 En résumé 

Si tu as des signes cliniques d’une progestérone faible, comme des cycles très courts, un SPM ou un autre dérèglement hormonal connu, tu peux confirmer par un test sanguin ton niveau de progestérone. Cependant, celui-ci sera valable seulement s’il est effectué au bon moment du cycle. La température basale ou les tests de LH peuvent t’aider dans ce processus. 

Comment faire remonter son taux de progestérone ?

Si tes résultats ont confirmé un manque de progestérone, sois rassurée : il existe plusieurs solutions pour remonter le taux de progestérone.

➤ Les options médicales

Le traitement le plus courant repose sur la progestérone bio-identique, comme Utrogestan® ou ses génériques.
Ces médicaments s’obtiennent sur ordonnance, après un bilan hormonal complet.
Ils permettent de soutenir la phase lutéale en complétant l’activité hormonal du corps jaune.

Cependant, ils n’agissent pas sur la cause du déséquilibre et ne permettent pas de remonter durablement la progestérone. Ils soutiennent temporairement la phase lutéale mais ne la restaure pas.

➤ Les solutions naturelles pour augmenter la progestérone

Si tu souhaites augmenter naturellement la progestérone, plusieurs approches peuvent aider ton corps à y parvenir :

  • avoir une bonne alimentation et hygiène de vie
  • s’aider de la micronutrition
  • et utiliser la phytothérapie.

1. Les règles de bon sens

Pour que ton cycle menstruel fonctionne correctement, ta santé globale doit être la plus optimale possible. 

En effet, le cycle et la fertilité ne sont pas indispensables à ta survie : ils se maintiennent seulement si tes besoins vitaux — alimentation, sommeil, gestion du stress — sont comblés.

➡️ Voici quelques bases essentielles pour t’assurer de produire suffisamment de progestérone :

  • Adopte une alimentation équilibrée et riche en bonnes graisses (avocat, œufs, huile extraite à froid, poissons gras…). Le cholestérol est le précurseur de la progestérone et des œstrogènes.
  • Contrairement à certaines idées reçues, il n’existe pas d’aliments riches en progestérone. Cependant, tu peux privilégier ceux qui contiennent de la lutéine, un pigment essentiel à la santé du corps jaune : jaune d’œuf, maïs, brocoli, courge, roquette…
  • Limite le tabac, l’alcool et l’excès de café qui nuisent à la production hormonale et à la qualité de la phase lutéale.
  • Les règles d’hygiène de vie comptent aussi beaucoup : un sommeil réparateur, une activité physique douce et régulière, une bonne gestion du stress etc. C’est essentiel pour soutenir naturellement la phase lutéale.

📝 En résumé

Un cycle plus stable passe d’abord par une hygiène de vie adaptée : alimentation riche en bons lipides, gestion du stress, sommeil suffisant et réduction des excitants et substances nuisibles. Certains micronutriments et plantes peuvent aussi soutenir la fonction ovarienne lorsqu’ils sont utilisés judicieusement.

2. Les micronutriments qui soutiennent la phase lutéale

Des micronutriments pourraient booster les sécrétions de progestérone. Les données restent limitées, mais certains sont connus pour contribuer au bon fonctionnement du corps jaune, l’organe qui produit la progestérone après l’ovulation.

Les vitamines E et B6, ainsi que le magnésium et le sélénium, sont souvent cités pour leurs bienfaits sur la santé hormonale, la qualité de l’ovulation et le fonctionnement cellulaire. À ce stade, les recherches ne permettent pas d’affirmer qu’ils augmentent directement la progestérone, mais ils contribuent à créer un environnement favorable à une phase lutéale plus stable.

D’autres micronutriments — comme le zinc, la vitamine D, la vitamine B9 et l’iode — montrent également un rôle potentiel dans la fonction ovarienne. Leur influence précise sur la sécrétion de progestérone n’est pas encore clairement démontrée non plus, mais ils semblent participer à l’équilibre du cycle, à une ovulation de meilleure qualité et, indirectement, à un meilleur soutien de la phase lutéale.

En résumé : il ne s’agit pas de “booster la progestérone” de façon garantie, mais plutôt d’agir sur les fondations qui permettent au corps jaune de fonctionner correctement.

3. Les plantes pour augmenter la progestérone

En phytothérapie, plusieurs plantes peuvent potentiellement pallier au manque de progestérone :

  • Gattilier (Vitex agnus-castus), connu pour moduler la sécrétion de prolactine via l’hypophyse, ce qui peut améliorer la fonction lutéale et donc augmenter la progestérone endogène;
  • Alchémille (Alchemilla vulgaris), utilisée traditionnellement pour soutenir la phase lutéale (entre autres);
  • Bourgeon de pommier, souvent utilisé en gemmothérapie pour rééquilibrer le cycle féminin.

Ces traitements naturels ne remplacent pas un travail sur les causes profondes, mais elles peuvent contribuer à soutenir la phase lutéale naturellement et accompagner un meilleur équilibre hormonal.

Illustration des plantes reconnues pour aider à augmenter la progestérone naturellement : le gattilier, l’achémille et le bourgeon de pommier. Ces plantes peuvent soutenir la phase lutéale et atténuer les effets d’une phase lutéale trop courte.

⚠️ NB : Les nutriments et plantes ne “créent” pas de progestérone, mais ils peuvent soutenir sa production. Leur efficacité dépend toujours du contexte global: qualité de l’ovulation, état de stress, carences et hygiène de vie générale.

Retrouver l’équilibre naturellement grâce à la symptothermie et la naturopathie

Si tu as un manque de progestérone, prendre une hormone de substitution ne suffit pas toujours… Une progestérone faible s’accompagne souvent d’une ovulation de mauvaise qualité. Si tu cherches à concevoir, c’est donc un peu comme mettre un pansement sur une jambe de bois.

C’est pourquoi il est très important de comprendre les raisons derrière une progestérone insuffisante.

Il existe un outil particulièrement utile pour t’aider à comprendre ton cycle en profondeur : la symptothermie.  Elle te permet d’observer ton cycle au jour le jour, de repérer ton ovulation et d’évaluer la qualité de ta phase lutéale, notamment grâce à la prise de température basale. En notant tes observations du cycle, tu obtiens une véritable carte de lecture de ta fertilité, sur l’ensemble de ton cycle !

Si tu souhaites en plus restaurer son bon fonctionnement, la naturopathie t’aide à agir sur les causes d’un déséquilibre hormonal : alimentation, stress, sommeil, carences en micronutriments, etc. En combinant ces deux approches, tu soutiens ton corps naturellement, sans forcer, mais en lui redonnant les bonnes conditions pour sécréter la progestérone de façon optimale.

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FAQ

1. Quels sont les symptômes d’un déséquilibre entre œstrogènes et progestérone ?

Ce déséquilibre est généralement marqué par un syndrome prémenstruel (SPM) : changement d’humeur, fatigue, douleur à la poitrine, grignotage etc. Le dérèglement entre ces deux hormones va généralement dans le sens d’un excès d’œstrogènes ou d’un manque de progestérone. Lorsque les règles sont en plus abondantes, le SPM dure plus de 5 jours et le cycle est d’une durée normal, il est plus probable qu’il s’agisse d’un excès d’œstrogènes. En revanche, si le cycle est court ou très irrégulier, le SPM se manifeste que 3, 4 jours avant les règles et ces dernières ont un flux normal ou léger alors il s’agit peut-être d’un déficit en progestérone. Ces signes ne prouvent rien à eux seuls : il faut toujours regarder l’ensemble du cycle.

Seule une prise de sang réalisée en phase lutéale (idéalement 5–8 jours après l’ovulation) permet d’obtenir une valeur pertinente. Si le résultat est en dessous de 25 nmol/L, il indique une progestérone trop basse. Si la prise de sang a été faite au moment idéale, les taux devraient se situer entre 60 et 80 nmol/L.

Oui, c’est possible. Le cortisol (hormone du stress) est favorisé par rapport aux sécrétions de progestérone. Le « message cortisol » est considéré comme plus urgent par l’organisme que le « message progestérone » et devient alors prioritaire.
Mais le stress n’est généralement qu’un facteur parmi d’autres.

Oui, mais uniquement en soutenant l’ovulation et le corps jaune, car c’est lui qui produit la progestérone.
Cela passe par :

  • une hygiène de vie adaptée,
  • la correction de carences,
  • et parfois l’utilisation de certaines plantes qui agissent indirectement sur le niveau de progestérone et non comme une hormone de substitution.

Parfois oui, parfois non.
Un plateau haut court peut refléter un cycle ponctuellement perturbé (fatigue, maladie, voyage, stress…), mais si cela se répète, ça peut indiquer une phase lutéale faible.
C’est le contexte global qui compte, et non un cycle isolé.

Pas forcément.
Une progestérone insuffisante peut rendre la phase post-ovulatoire trop courte pour une implantation optimale, mais la situation n’est pas pour autant irréversible. Beaucoup de femmes l’améliorent en optimisant leur ovulation, via la micronutrition, la gestion du stress et l’hygiène de vie — sans forcément recourir à des traitements hormonaux.

Seulement si un professionnel l’a conseillé, après un vrai bilan (cycle + prise de sang + contexte clinique).
Dans beaucoup de cas, optimiser l’ovulation suffit à rétablir une production adéquate.

Cet article est proposé à des fins éducatives. Il s’appuie sur la littérature scientifique disponible, ainsi que sur mon expérience professionnelle en naturopathie et en accompagnement en symptothermie.
Il ne remplace pas un avis médical, un diagnostic ou un traitement.

Sources consultées (sélection non exhaustive)
– Travaux du Dr Jerilynn C. Prior (University of British Columbia), spécialiste de la physiologie du cycle menstruel et des troubles de l’ovulation.
– Publications et résumés scientifiques de FACTS about Fertility, organisation médicale évaluant les méthodes de gestion naturelle de la fertilité.
– Period Repair Manual — Lara Briden, ND, naturopathe spécialisée en endocrinologie féminine.
– Études cliniques sur micronutriments et fonction ovarienne :
• Chiu et al., Fertility & Sterility, 2012
• Gaskins et al., Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, 2015
• Wuttke et al., Fertility & Sterility, 1998 (magnésium et variations hormonales)
• Journal of Ovarian Research, 2009 (vascularisation lutéale et fonction du corps jaune)
– Données exploratoires sur le sélénium provenant de modèles animaux (étude 2020 sur bovins), utilisées uniquement comme éléments de réflexion et non comme preuve applicable à l’humain.

Auteure : Sarah Mathieu — Naturopathe spécialisée en santé féminine et symptothermie.

Pour rappel, le plagiat est illicite et des contrôles sont faits régulièrement sur ces articles afin que la propriété intellectuelle de l’auteure soit respectée.

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