Mise à jour de l’article : 09.07.2025
Tu en as marre des mycoses vaginales récidivantes qui te gâchent la vie ? Les démangeaisons intimes te rendent folle, au point de redouter chaque cycle menstruel et rapport sexuel ?
Tu n’es pas seule. Beaucoup de femmes vivent ce cauchemar intime… Et si tu es ici, c’est sûrement que tu en as assez de tourner en rond avec les traitements classiques qui soulagent sur le moment, mais ne règlent rien sur le long terme.
Et si on changeait de stratégie ? Et si, cette fois, on cherchait à comprendre la cause profonde pour enfin prévenir les mycoses au lieu de les subir ?
Dans cet article, je t’explique pourquoi elles reviennent sans cesse et surtout, je te partage des solutions naturelles contre les mycoses vaginales pour retrouver enfin ton équilibre intime.
Prête à reprendre le pouvoir sur ta flore vaginale ? C’est parti
Sommaire
Premièrement, est-ce bien une mycose vaginale ?
Ces infections font partie des plus fréquentes chez les femmes. Presque une sur deux en aura au moins une au cours de sa vie. Et pour plus d’un cinquième, il s’agit d’un de mycoses vaginales à répétition, avec au moins 4 épisodes par an.
⚠️ Mais attention : ce n’est pas parce qu’elles sont courantes qu’il s’agit forcément d’une mycose. D’autres troubles peuvent provoquer des désagréments similaires au niveau des muqueuses vaginales.
➤ Les symptômes typiques à reconnaître
En général, cette infection fongique provoque :
- Des démangeaisons intimes parfois très intenses ;
- Une inflammation de la vulve ou des sensations de brûlures ;
- Des pertes vaginales épaisses, blanches, et grumeleuses, qui rappellent du lait caillé.
- Parfois, une légère odeur de levure ou de pain, mais pas de mauvaise odeur marquée comme dans d’autres infections.
Mais ces symptômes peuvent se retrouver dans d’autre infections.
➤ Mycose, vaginose… ou autre chose ?
Les symptômes d’une mycose vaginale – comme les démangeaisons, les brûlures ou les pertes vaginales – peuvent aussi apparaître dans d’autres troubles.
Voici les principales confusions possibles :
- Vaginose bactérienne : donne aussi des pertes mais en principe plus fluides, grisâtres et avec une odeur désagréable.
- Cystite : provoque aussi une sensation de brûlure mais au moment de la miction, avec un besoin fréquent d’uriner.
- Psoriasis vulvaire : donne également une inflammation de la vulve avec des démangeaisons mais pas de pertes.
- Réaction allergique : irritations dues à certains produits (savon, lessive, protections…) mais sans odeur de levure ni pertes épaisses.
Un médecin ou une sage-femme pourra confirmer s’il s’agit bien d’une infection à Candida albicans ou d’autre chose.
➤ Astuce : vérifier le pH vaginal à la maison

Tu ne souhaites pas retourner faire un énième prélèvement pour avoir à chaque fois le même diagnostic ? Il existe une astuce simple pour orienter s’il s’agit d’une mycose ou non: mesurer le pH vaginal chez toi à l’aide de bandelettes pH disponibles en pharmacie.
Voici ce que tu dois savoir :
- pH trop acide (en dessous de 3,5) → il s’agit probablement d’une mycose ;
- pH trop alcalin (au-dessus de 4,5) → plus en faveur d’une vaginose bactérienne ;
- pH normal du vagin (3,5 à 4,5) → il ne s’agit probablement ni de l’un ni de l’autre ;
- Après la ménopause, un pH légèrement supérieur à 4,5 est considéré comme normal.
📝 À retenir : cet outil ne remplace pas une consultation, surtout en cas de doute ou d’inflammation de la vulve persistante. Mais il peut t’aider à mieux comprendre où tu en es.
L’importance de l’équilibre du microbiote vaginale
A l’intérieur du vagin, cohabite une multitude de micro-organismes (bactéries et autres réjouissances), qui composent le microbiote vaginal, appelé aussi la flore vaginale. Lorsqu’il est équilibré, il protège des infections vaginales. A l’inverse, si l’équilibre est rompu, certains microbes opportunistes peuvent se développer de manière excessive. C’est ce que l’on appelle un déséquilibre du microbiote vaginal, et c’est souvent le point de départ des mycoses.
Dans le cas des candidoses vaginales (ou mycose), il s’agit de la prolifération d’un champignon : le Candida Albicans.
➡️ Dans la suite de l’article, nous verrons comment les récidives de mycoses sont presque toujours liées à ce dérèglement et comment y remédier durablement.
Les causes des mycoses vaginales à répétition
➤ Hygiène intime : les bons réflexes à adopter
Si tu es déjà passée par la case mycose, on t’a probablement expliqué qu’il faut toujours s’essuyer d’avant en arrière. Il est aussi important de bien sécher la zone génitale après la douche, avec une serviette propre. Et d’éviter les gants de toilette, véritables nids à microbes s’ils ne sont pas changés très régulièrement.
👉 On va dire que c’est la base — valable dans bien d’autres situations aussi. Voyons maintenant plus en détails, ce qu’il faut privilégier pour son hygiène intime.
◆ Sous-vêtements : matières et lessive à privilégier

Pour préserver ta flore vaginale, il est essentiel de laisser le vagin « respirer ».
Concrètement, ça veut dire :
- éviter les sous-vêtements synthétiques ou trop serrés et l’usage quotidien de protège-slips. ❌
- Côté protections menstruelles, privilégie celles en coton ou fibre naturelle. Il est impératif de les changer très régulièrement. ✅
- Autre point important : zéro parfum synthétique sur la vulve, ni dans le vagin. 🚫 Cela fragilise la muqueuse et déséquilibre le microbiote vaginal → Préfère des lessives douces ou écologiques, sans parfum ou avec des parfums naturels.
◆ Pourquoi il faut éviter les douches vaginales
Le vagin est un organe autonettoyant : il ne doit jamais être lavé de l’intérieur. ❌
Les douches vaginales perturbent l’équilibre de la flore, en éliminant les lactobacilles qui protègent naturellement la muqueuse. Elles risquent justement d’aggraver la situation et favoriser les infections, comme la candidose vaginale et vulvaire.
✅ Pour une hygiène intime plus naturelle, privilégie les « savons sans savon » (appelés syndets), bien moins irritants que les savons classiques. Tu peux aussi opter pour des gels conçus pour la zone intime, avec un pH physiologique, sans parfum si possible.
✅ Autre geste souvent oublié : hydrater la vulve (et non le vagin) après la douche, avec une crème ou une huile adaptée — sans parfum, ni perturbateurs endocriniens.
➡️ Tous ces gestes peuvent être adoptés en prévention des infections intimes, mais aussi pendant un épisode de mycose.
◆ Épilation ou rasage intime : un facteur aggravant ?
Les poils, au niveau du pubis, sont une barrière naturelle contre les germes. L’épilation ou le rasage intégral expose donc à plus de risques infectieux mais à l’inconvénient supplémentaire d’assécher la muqueuse. Or, tout ceci conduit à une flore vaginale fragilisée. Donc pour le dire simplement, oui cette pratique est un facteur aggravant des mycoses vulvaires et vaginales.
➤ Pourquoi tu fais une mycose après tes règles ?
Tu as remarqué que tes mycoses reviennent souvent à la même période du cycle ? Ce n’est pas un hasard.
Le microbiote vaginal est étroitement lié à tes hormones, en particulier aux œstrogènes :
- Pas assez d’œstrogènes → les lactobacilles (bactéries protectrices de la flore vaginale) diminuent, laissant le champ libre au Candida.
- Trop d’œstrogènes → les lactobacilles créent un environnement trop acide… ce qui peut aussi favoriser la prolifération des levures.
Tu l’auras compris : c’est l’équilibre hormonal qui compte. ✅
C’est pourquoi les mycoses vaginales apparaissent souvent lors des variations hormonales : après les règles, après l’ovulation, pendant la grossesse ou à la ménopause.
➤ Tu fais une mycose après un rapport ? Voici pourquoi.
➡️ Les infections à levure ont tendance aussi à se manifester juste après un rapport sexuel.
Et là, on a vite fait de croire que c’est le ou la partenaire qui a transmis quelque chose… Mais ce n’est pas le cas.
Voici ce qui se passe réellement :
- Les frottements lors des rapports peuvent faire remonter des bactéries ou des champignons vers le vagin ou la vessie.
- Le sperme, naturellement alcalin, vient perturber le pH du vagin, qui est normalement acide.
- Résultat : la flore vaginale est déstabilisée et propice à une candidose vaginale, une vaginose ou une cystite.
⚠️ Mais attention : le ou la partenaire ne transmet pas le germe, et il ou elle n’a pas besoin d’être traité.e dans ce cas.
Ce n’est pas une IST, mais bien une infection vaginale liée à un terrain fragilisé.
➤ Mycose vaginale et pilule contraceptive : existe-t-il un lien ?
Oui, la pilule comme d’autres contraceptions hormonales (implant, DIU à la progestérone etc.) peut favoriser les mycoses à répétition. Pourquoi ? Parce que les hormones de synthèse modifient ton équilibre hormonal naturel, ce qui a un impact direct sur ton microbiote.
D’ailleurs, cette information est précisée dans les notices de pilule : plus de 10% des utilisatrices de contraception hormonale souffrent de vulvovaginites. Ce terme englobe les mycoses, les vaginoses et d’autres infections vulvaires et vaginales.
En plus, les contraceptions hormonales assèchent les muqueuses intimes, ce qui fragilise encore davantage la flore. Le terrain devient alors plus propice aux infections vaginales.
Si tu es sous pilule et que tu fais des mycoses récidivantes, cela peut valoir le coup d’en parler à ton·ta professionnel·le de santé pour envisager d’autres options contraceptives. A ce propos, connais-tu la symptothermie ? Il s’agit d’une méthode de contraception naturelle et efficace.
➤ Est-ce que les mycoses chroniques peuvent venir du stress ?
Le stress est souvent la réponse toute faite qu’on donne quand aucun traitement ne fonctionne. Une manière facile pour les professionnels de santé de rejeter la faute sur la patiente, et d’éviter de remettre en question leur approche.
Alors oui, dans un sens, le stress pourrait jouer un rôle dans les mycoses à répétition. L’anxiété chronique affaiblit le système immunitaire et augmente la production de cortisol. Or, tout ceci, peut appauvrir la flore vaginale, laissant la voie libre aux infections.
Mais avant d’en arriver là, pose-toi cette question :
👉 As-tu vraiment tout mis en place pour soutenir ton microbiote vaginal ?
As-tu testé d’autres traitements ? As-tu modifié ton hygiène de vie ? Ou continues-tu toujours la même chose, en espérant un résultat différent ?
D’après mon expérience en consultation, les cas où le stress est la cause principale des mycoses récidivantes sont très rares. Ce n’est pas une excuse à brandir si on n’a pas exploré toutes les pistes.
Comment soigner une mycose naturellement ?
➤ Quelle plante pour une mycose vulvaire ?
Tu te demandes comment soigner une mycose naturellement et si une plante peut t’aider ? Il existe à vrai dire plusieurs remèdes naturels contre les mycoses intimes, et notamment des huiles essentielles.
✅ Par exemple, la menthe, le basilic, la lavande, l’huile essentielle d’arbre à thé, la sarriette d’hiver ou encore l’origan, ont été testées en parallèle des traitements classiques (clotrimazole, fluconazole, itraconazole)… avec parfois de meilleurs résultats.
D’autres, comme la citronnelle, le palmarosa ou le géranium, ont montré, eux aussi, une activité antifongique naturelle intéressante.
Même si toutes ne sont pas validées scientifiquement, de nombreuses plantes sont utilisées en traitement naturel contre les mycoses vaginales, depuis des générations, avec des résultats souvent satisfaisants.
💡 Pour calmer les démangeaisons liées à une mycose vulvaire, tu peux appliquer :
– des ovules au calendula,
– un cataplasme d’argile (uniquement sur la vulve, jamais en interne),
– ou encore un peu d’huile de coco, reconnue pour sa légère action antifongique.
👉 Si tu cherches comment te débarrasser des mycoses sans médicaments, ces solutions naturelles peuvent être une bonne base… à condition de bien les utiliser et de traiter aussi le terrain.

➤ L'alimentation peut-elle limiter les récidives ?
L’alimentation mérite aussi parfois d’être revue pour la prévention des mycoses chroniques.
Si elle est trop acidifiante (trop riche en produits transformés, en viande, alcool…) elle favorisera davantage le développement des levures. En effet, ces dernières préfèrent les milieux acides.
Le sucre, lui aussi, est un allié de taille pour les champignons : en consommer trop souvent (boissons sucrées, pâtisseries, céréales industrielles…) crée un terrain idéal à leur prolifération.
Si tu te demandes comment arrêter les mycoses vaginales à répétition, il peut être utile d’adapter ton alimentation en parallèle des traitements naturels ou médicaux. C’est un levier souvent sous-estimé, mais essentiel pour retrouver un équilibre durable.
➤ Les probiotiques vaginaux : comment les utiliser efficacement ?
L’un des traitements les plus importants pour stopper les récidives de mycose, sont les probiotiques vaginaux. En rééquilibrant le microbiote vaginal, on limite le développement du Candida. Mais surtout, on évite de soigner une mycose pour mieux faire une vaginose (un classique chez beaucoup de femmes).
Ce traitement est aussi bien préventif que curatif. Il permet de se débarrasser durablement des mycoses vaginales.
⚠️ Le problème, c’est que ces cures sont souvent mal dosées ou trop courtes pour être vraiment efficaces. Du coup, les symptômes reviennent, et on croit que « rien ne marche ».
Pour de vrais résultats, il faut choisir des souches variées et adaptées à l’écosystème vaginal, et suivre une cure suffisamment longue — souvent au moins 2 à 3 cycles menstruels.
➤ Yaourt et gousse d'ail : est-ce vraiment une bonne idée ?
Sur internet, on trouve un peu de tout… y compris de mettre du yaourt dans son vagin pour “réensemencer la flore” ou d’utiliser une gousse d’ail comme antifongique naturel. Alors, est-ce réellement une bonne idée pour lutter contre les mycoses ?
👉 Le yaourt contient effectivement des lactobacilles, mais en quantité bien trop faible pour restaurer efficacement ton microbiote. Mieux vaut opter pour des probiotiques vaginaux, ils seront beaucoup mieux adaptés !
👉 L’ail, de son côté, est un antifongique naturel reconnu, mais il est trop irritant pour une application locale sur des muqueuses déjà fragilisées. Il peut même provoquer des brûlures et des déséquilibres supplémentaires. En revanche, tu peux tout à fait le consommer régulièrement dans ton alimentation, ou sous forme de gélules, pour bénéficier de ses vertus antifongiques par voie interne.
Que faire pour prévenir les récidives ?
👉 Les solutions naturelles sont particulièrement pertinentes en prévention, surtout si tu fais plusieurs mycoses par an.
Elles sont souvent plus douces pour ton équilibre, mais aussi parfois moins rapides que les traitements classiques pour soulager une infection aiguë.
🧴 En cas de démangeaisons intenses ou de mycose ponctuelle, un antifongique classique peut être utile. Mais ce n’est pas une solution durable si les récidives s’enchaînent.
💡 Si tu veux t’en débarrasser définitivement, commence par :
- une cure de probiotiques vaginaux bien conduite ;
- une hygiène adaptée pour la vulve ;
- une alimentation moins acidifiante et moins sucrée ;
- et pourquoi pas, une réflexion plus globale sur ton équilibre hormonal.
🌿 Si tu as besoin d’aide pour mettre tout ça en place, je peux t’aider. On revoit ensemble ton hygiène de vie, ton terrain hormonal, et on adapte un accompagnement personnalisé pour stopper enfin les récidives.
Pour rappel, le plagiat est illicite et des contrôles sont faits régulièrement sur ces articles afin que la propriété intellectuelle de l’auteure soit respectée.