pourquoi la symptothermie est bien mieux que la pilule
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Comment La Symptothermie Est Une bien Meilleure Alternative à La Pilule

La symptothermie a beau exister depuis les années soixante, la pilule a été, au départ, bien plus populaire comme moyen de contraception. Il faut dire qu’elle est facile d’utilisation et très efficace. Elle fait même parfois disparaître certains symptômes dérangeants du cycle comme les douleurs de règles, les règles abondantes, l’acné… Alors pourquoi les femmes se seraient tournées vers la symptothermie ? Et pourtant, aujourd’hui, cette fameuse pilule ne fait plus du tout l’unanimité et la symptothermie revient au-devant de la scène.

Pourquoi la pilule ne fait plus l’unanimité

La pilule a beau être simple et efficace et avoir permis en partie aux femmes d’être plus indépendantes, elle a pourtant un goût amer… Assez vite, de nombreuses personnes ont noté des effets secondaires. Des maux de tête, des maux de ventre, une prise de poids, des mycoses à répétition, une perte de libido… Tout ceci impacte la qualité de vie des femmes au quotidien. Mais au-delà des effets secondaires, il y a les risques sanitaires. Des études sont sorties au fil des années, démontrant d’abord une augmentation des risques de thrombo-embolie. Puis celui de plusieurs cancers (sein, col de l’utérus et foie) ainsi que de faire une dépression. Et pour certaines contraceptions progestatives, un risque de méningiome

Finalement, ces contraceptions hormonales n’avaient pas que des avantages. Les femmes en ont pris conscience et ne souhaitent plus désormais porter seules tout ce poids au nom de la contraception. Après tout, un bébé ça se fait à deux et il n’est pas normal que toute la responsabilité repose sur les épaules d’une seule personne. 

Mais existe-t-il au moins une autre contraception efficace et sans effets secondaires ? La réponse est oui, il existe la symptothermie.

Une autre définition de la pilule qui explique pourquoi les femmes ne veulent plus prendre la pilule

La symptothermie, qu’est-ce que c’est ?

La symptothermie a l’avantage d’être un moyen de contraception à la fois 100% naturel et fiable. Et il existe, je dois dire, assez peu de contraception qui peuvent se vanter d’être dans ces deux catégories à la fois… C’est la raison principale qui explique son regain de popularité. 

La symptothermie demande avant tout d’observer le cycle menstruel et de repérer sa période fertile. Bien que dans l’imaginaire collectif, l’ovulation peut arriver n’importe quand et une grossesse peut vous tomber sur la tête à tout moment, ce n’est pas une réalité scientifique. Le cycle menstruel n’est fertile que pendant une dizaine de jours. 

La symptothermie consiste à repérer cette période et à adapter son comportement sexuel pendant cette phase du cycle. Si le couple ne souhaite pas d’enfant, il peut soit éviter les rapports sexuels avec pénétration, soit utiliser une méthode barrière comme les préservatifs.

Une contraception naturelle, plus fiable que la pilule !

La symptothermie, une méthode 100% naturelle

Puisque la symptothermie ne fait qu’observer le cycle et adapter son comportement sexuel en fonction, elle ne peut pas avoir d’effet secondaire, ni de risque sanitaire. Contrairement à la pilule, elle ne modifie pas le fonctionnement normal du cycle menstruel.  

Mais ce qui est très important aussi dans un moyen de contraception, c’est son efficacité. Et si on considère la pilule comme très fiable, savez-vous qu’en réalité elle est moins sûre que la symptothermie ? Je sais, ça vous paraît sans doute difficile à croire… Pourtant, les chiffres parlent d’eux même.

La fiabilité de la méthode

Lorsqu’on mesure l’efficacité d’une méthode contraceptive, on compte le nombre de grossesses survenues, au sein d’une population tenue d’utiliser la contraception étudiée. On obtient alors 2 chiffres : le taux d’échec réel (incluant les erreurs d’utilisation) et le taux d’échec théorique (utilisation parfaite, sans oubli ni erreur). Ainsi, la pilule a un taux d’échec théorique de 0,3% mais en réalité, il est plutôt entre 3 et 7% selon les études. Le taux d’échec est plus élevé car les oublis de pilule sont fréquents. 

En ce qui concerne la symptothermie, l’OMS lui reconnaît un taux d’échec réel de 2%. Autrement dit, dans la vraie vie, la symptothermie est plus sûre que la pilule. Ceci s’explique car même si pendant un ou deux jours on ne fait pas d’observation, ça n’empêche pas de pouvoir toujours l’utiliser en contraception. Grâce à la symptothermie, l’utilisatrice est également plus consciente de ce qui se passe dans son corps. Ceci améliore sa vigilance ainsi que celle du couple. 

Quels signes naturels observe-t-on en symptothermie ?

La symptothermie se base sur l’observation de trois signes de fertilité : la température basale, la glaire cervicale et/ou le col de l’utérus. Et c’est en croisant ces différents marqueurs biologiques, que la symptothermie est si fiable et précise.

La glaire cervicale

Au cours du cycle menstruel, les niveaux d’oestrogènes et de progestérone fluctuent. Et cette variation hormonale produit des changements dans le corps. Notamment, l’apparition de la glaire cervicale au niveau du col de l’utérus. Cette glaire s’écoule dans le vagin et peut s’observer à la vulve ou sur le papier toilette lorsqu’on s’essuie. La glaire est un des marqueurs privilégiés en symptothermie.

la glaire cervicale, un signe qu'on observe en symptothermie

La température basale

La température basale se prend en principe le matin au réveil avec un thermomètre précis au centième. La température augmente légèrement, en général juste après l’ovulation. Il n’est pas nécessaire de prendre sa température tous les jours ni à la même heure pour pratiquer la symptothermie mais c’est un signe indispensable pour la méthode. D’ailleurs, symptothermie signifie qu’on interprète les symptômes de fertilité en fonction de la température basale.

la température basale est un des signes qu'on note en symptothermie

Le col de l’utérus

Enfin, le col de l’utérus se modifie aussi en période fertile où il remonte, se ramollit et s’ouvre. Il est possible de percevoir cette transformation en s’autopalpant le col, dans une position accroupie et en introduisant un à deux doigts au fond du vagin. Ce signe n’est pas indispensable pour pratiquer la symptothermie mais peut-être privilégier dans certains cas particuliers comme l’allaitement et la préménopause. 

En combinant ces différents signes de fertilité, on est capable de déterminer précisément sa période fertile du cycle. Mais ce n’est pas l’unique information qu’apporte la symptothermie.

Les autres avantages de la symptothermie

La symptothermie offre d’importantes connaissances à son utilisatrice sur le fonctionnement du cycle menstruel. Ces signes de fertilité reflètent dans un sens les sécrétions d’oestrogènes et de progestérone. Ainsi, une personne correctement formée à la symptothermie, est capable d’elle-même d’identifier un potentiel déséquilibre dans son cycle menstruel. Et parfois même plus largement au niveau de sa santé ! En effet, le cycle menstruel fonctionne bien à condition que la santé globale reste optimale. Il est fréquent d’identifier des déséquilibres de santé via la symptothermie.

La symptothermie permet aussi de comprendre la raison d’un retard de règles, le plus souvent dû à un retard d’ovulation et évite alors un stress inutile. 

Enfin, elle permet tout simplement de faciliter une conception. En pratiquant la symptothermie sur 6 cycles, 80% des couples arrivent à concevoir. Les couples concentrent leurs efforts au bon moment du cycle menstruel et cela est plus efficace que d’avoir des rapports sexuels au hasard. 

La symptothermie est bien plus qu’une contraception, c’est un outil de connaissance de soi. 

En quoi la symptothermie est préférable à la pilule ?

Le problème de la pilule

Le rôle de la pilule est de stopper les ovulations et de créer un cycle artificiel. Il n’y a plus de variation hormonale sous pilule, ni de règles mais des saignements provoqués artificiellement. En fait, on perd son cycle menstruel au moment où l’on commence la pilule. Ainsi, la pilule réduit certains problèmes du cycle (acné, douleur de règles…) non pas en les soignant mais en faisant disparaître le cycle menstruel. Seulement, en supprimant cette variation hormonale, cela a des conséquences sur le bien-être et la santé de la femme. Malheureusement, la plupart de ses consommatrices n’en ont pas conscience. La majorité des femmes ne savent même pas comment fonctionne leur contraception. Or, la symptothermie, c’est tout l’inverse. Elle rend consciente son utilisatrice et permet la maîtrise de sa fertilité.

La symptothermie, une super alliée

La symptothermie, quant à elle, laisse le cycle fonctionner naturellement. Il n’y a donc pas de risque sanitaire comme avec la pilule. Et si le cycle pose problème, la symptothermie apporte justement de précieuses informations sur ces éventuels déséquilibres. Elle permet aussi une prise en charge plus rapide quand on détecte grâce à elle des problèmes de santé. La symptothermie rend aussi les femmes plus autonomes et instruites dans leur santé et le fonctionnement de leur corps alors que la pilule les dépossède de ce savoir puisque tout est artificiel.  Enfin, la symptothermie permet aussi, dans une certaine mesure, le partage de la charge mentale de la contraception. Le couple est obligé de s’adapter pendant la période fertile du cycle. C’est parfois l’occasion pour l’homme de prendre la responsabilité du préservatif ou tout simplement d’être plus conscient des risques de grossesse dans cette phase du cycle.

Comment commencer la symptothermie ?

Si vous n’en pouvez plus de la pilule et que vous souhaitez vous lancer dans l’aventure de la symptothermie, il y a des étapes à respecter. 

Premièrement, il faut bien entendu arrêter sa contraception hormonale. Il n’est pas possible de commencer la symptothermie sous pilule car le cycle menstruel disparaît avec ce traitement. 

Ensuite, il faut se former à la méthode. Eh oui, la symptothermie est très fiable à condition d’être formée sur plusieurs cycles ! On ne peut pas la pratiquer correctement sans être accompagnée au départ par un professionnel. 

Le choix du professionnel est également important. Tous les professionnels de santé ne sont pas formés à la symptothermie. Vérifiez donc que la personne qui vous accompagne a bien suivi une formation poussée sur la méthode. 

Après quelques cycles, vous serez alors capable d’utiliser de façon autonome la symptothermie en contraception !

A savoir quand on arrête la pilule

Après l’arrêt de la pilule ou d’une autre contraception hormonale, le cycle menstruel peut prendre un peu de temps à redémarrer. Il est assez fréquent que le tout premier cycle post hormones dure 40 à 60 jours. Plus rarement, il arrive que cela prenne plusieurs mois avant d’avoir à nouveau ses règles. Au-delà de 6 mois en revanche, j’estime qu’il ne s’agit plus forcément de l’effet post pilule. Il est possible que vous ayez un dérèglement hormonal, jusqu’alors masqué par la pilule. Dans ce cas de figure, il vous sera difficile de mettre en pratique la symptothermie. Cependant, il est possible de travailler en naturopathie pour rétablir l’équilibre de votre cycle. N’hésitez pas à me contacter ou à poser vos questions en commentaire pour en savoir plus.

Pour rappel, le plagiat est illicite et des contrôles sont faits régulièrement sur ces articles afin que la propriété intellectuelle de l’auteure soit respectée. 

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